Quelques pas.
Cette sensation de caresse crissante.
Beaucoup de blanc, de lumière, le volatil des particules, partout sur la peau.
L'élan ténu du coeur qui s'agite, entre les paumes d'une cage thoracique.
Ses jambes qui se glissent entre les siennes, rivière contre rivière.
L'océan déboule cette conversation en jeu de quille. Les nuages ont des cils.
Un oiseau raconte sa vie, quelque part, dans un fourré.
Les lèvres sont des mappemondes, à la géographie aléatoire.
Pourtant, le souffle n'est jamais trop court.
Renversés l'un dans l'autre, aux vibrations émotives, pénétration.
Elle ouvre la bouche.
Il ouvre les yeux.
Sur l'horizon, elles sont de nouveau présentes.
Les caravelles mordorées du couchant.
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