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Mon étoile


À toi, mon étoile,

Je ne devrais pas écrire ces lignes, pas penser ces phrases, ces mots. Les respirations même entre chaque lettre devraient m’être prohibées. Mais leur brouhaha en moi est insoutenable, je m’enfle, je monte en crue, je déborde. Tu dois le savoir, tu dois bien le voir, le sentir, de ces hauteurs où tu me jettes tes regards. Ces regards qui me consument, me sillonnent la peau en une coulée de lave.

Ta présence, ton souffle, provoquent une violente métamorphose. J’ai des envies de blouson de cuir, de cigarettes que je ne fume jamais, d’odeur de bitume brûlant, de plage au secret du crépuscule, de soleil qui illumine les fronts et d’alcool qui enflamme le sang. J’ai des envies de vieux rock qui dévale sur tes hanches, des envies de fumée qui lèchent tes cheveux humides, des envies de toi qui jouis de vivre.

Des envies…

Des envies de toi.

Ta bouche me parle de bohème inaccessible, de vies pieds nus, de tissus plus légers que le vent, de la transparence des vagues sur tes fesses. Ah tes fesses...des envies de caresses, de te susurrer des mots d’amour à la manière de Léo. Des salopes sucrés qui te feraient sourire, rire, vibrer et contre mes lèvres mourir.

Ah mon étoile, mon ouragan, ma comète…

Tu irradies si fort que même dans mes rêves tes cheveux blondissent de flamme. Mon ascension, ma transcendance, à l’orée de tes cuisses, aux abords de ton ventre, au couvert de ton odeur. Des envies, des envies… d’oriflamme, à la forêt de ton âme.

Je m’agrippe au vide de ma terrestre existence, j’enserre l’air qui ne connaît de toi qu’un instantané trop vite dissipé. À l’instant tu étais mienne, et déjà tu virevoltes là-haut dans l’espace.

Ma solaire étoile, mon amour, mon espérance,

Je t’aime autant que tu m’irradies.

Tienne à jamais,

Alice.


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